sobre protección infancia

Dic 20 10

Ousseni Kabore, África

Regardez cet enfant assis au pied du baobab
Il pose sur ce monde
Un regard à la fois sévère et interrogatif
Pour lui ce lieu est un enfer
Dans lequel les hommes sont toujours dans les fers
Un enfer où se dessinent des événements aussi tristes que cruels
Regardez cet enfant assis au pied du baobab
Plus rien ne l’enchante
Plus rien ne le pousse à la détente
Il semble avoir tout confié à la nature
Aucun bruit d’oiseaux ne le pénètre
Ses yeux fixent l’horizon qui ne bouge
Regardez cet enfant assis au pied du baobab
Il semble être tourné vers le chemin
Du Très-Haut qui est si mystérieux

***

Comme une nuée de sauterelles

Qui ravage un champ de mil,
Comme une guerre qui massacre
Des innocents dans son cours,
La mort a ôté la vie et rend triste les vivants
Moi qui croyais pouvoir
Vivre heureuse comme les autres,
Je me trouve encore un être chagriné

***

Biographie:

Ousseni KABORE, président de l’association FÂAG-TAABA
« L’enfant qui naît fait la joie du cercle familial. Il est l’avenir du terroir paternel ; appelé à apporter sa pièce à l’édification nationale. Sa vie est sacrée. », faisait observer l’écrivain Burkinabé ZABRE Hado Paul.
C’est donc dans cette même lancée que nous concourrons à apporter notre petite pierre à l’épanouissement et à la réussite des enfants, et tout particulièrement aux enfants orphelins et démunis. En effet, ce tout premier recueil de poèmes que nous offrons à notre pays, à l’Afrique et au monde entier est un cri du cœur à travers lequel nous entendons saisir la sensibilité de tous à la cause de ces derniers. Ils sont pour nous l’avenir de la nation toute entière.
Par ailleurs, tout homme, qui qu’il soit, d’où qu’il vienne est concerné par cette réalité universelle, comme nous l’a si bien enseigné un adage burkinabé « Nul na choisi son destin ».
KABORE Ousseni, président de l’association FÂAG-TAABA